Le pasteur chrétien intégriste, Terry Jones, a assuré samedi que son Eglise ne brûlerait «ni aujourd'hui ni jamais» le Coran. La veille, un de ses proches avait déjà annoncé que le religieux avait renoncé à brûler le livre sacré de l'islam, à l'occasion du 11 Septembre, neuf ans jour pour jour après les attentats contre le World Trade Center.Mais ne s'était pas prononcé sur le plus long terme.
L'intégriste a expliqué son revirement : l'objectif de son Eglise était «de montrer qu'il y a un élément très dangereux et très radical dans l'islam». «Nous avons totalement accompli cette mission», s'est-il félicité ce samedi dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC .
Le pasteur est parti à la rencontre de l'imam
Terry Jones, chef d'un groupuscule chrétien intégriste d'une cinquantaine de fidèles de Gainsville, avait lancé un ultimatum à l'imam américain Feisal Abdul Rauf, afin qu'il renonce au projet controversé d'une mosquée près de Ground Zero. Alors que le président Barack Obama a défendu le droit de construire un centre islamique sur l'emplacement des tours jumelles de New York, l'initiative du pasteur a suscité des protestations dans le monde entier.
Vendredi soir, K. A. Paul, un ami évangéliste du pasteur fanatique, a annoncé que Jones était parti pour New York pour rencontrer l'imam. «Nous voulons savoir (...) s'il est d'accord pour déplacer le site de la mosquée», a-t-il indiqué, sans toutefois indiquer ce que comptait faire le pasteur s'il ne rencontrait pas l'imam ou si celui-ci n'acceptait pas de trouver un autre site où construire sa mosquée. Le religieux musulman avait très vite démenti tout accord.
Alerte d'Interpol sur les risques d'attentats
Après avoir parlé d'un «geste destructeur», Barack Obama avait dit vendredi vouloir faire en sorte d'éviter que le geste du pasteur ne fasse des émules. Le président américain a également appelé ses concitoyens à la tolérance religieuse et à «ne pas se tourner les uns contre les autres».
Dans le monde entier et notamment dans le monde musulman, la colère était restée vive vendredi. Et ce d'autant plus que l'anniversaire du 11 Septembre coïncide cette année avec la fin du ramadan. Des milliers d'Afghans ont manifesté devant une base de l'Otan. Au Pakistan, quelque 600 personnes, dont des religieux, ont défilé en brûlant des drapeaux américains.
Interpol a par ailleurs envoyé une alerte à ses 188 pays membres, mettant en garde contre des «attaques violentes visant des innocents».
L'intégriste a expliqué son revirement : l'objectif de son Eglise était «de montrer qu'il y a un élément très dangereux et très radical dans l'islam». «Nous avons totalement accompli cette mission», s'est-il félicité ce samedi dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC .
Le pasteur est parti à la rencontre de l'imam
Terry Jones, chef d'un groupuscule chrétien intégriste d'une cinquantaine de fidèles de Gainsville, avait lancé un ultimatum à l'imam américain Feisal Abdul Rauf, afin qu'il renonce au projet controversé d'une mosquée près de Ground Zero. Alors que le président Barack Obama a défendu le droit de construire un centre islamique sur l'emplacement des tours jumelles de New York, l'initiative du pasteur a suscité des protestations dans le monde entier.
Vendredi soir, K. A. Paul, un ami évangéliste du pasteur fanatique, a annoncé que Jones était parti pour New York pour rencontrer l'imam. «Nous voulons savoir (...) s'il est d'accord pour déplacer le site de la mosquée», a-t-il indiqué, sans toutefois indiquer ce que comptait faire le pasteur s'il ne rencontrait pas l'imam ou si celui-ci n'acceptait pas de trouver un autre site où construire sa mosquée. Le religieux musulman avait très vite démenti tout accord.
Alerte d'Interpol sur les risques d'attentats
Après avoir parlé d'un «geste destructeur», Barack Obama avait dit vendredi vouloir faire en sorte d'éviter que le geste du pasteur ne fasse des émules. Le président américain a également appelé ses concitoyens à la tolérance religieuse et à «ne pas se tourner les uns contre les autres».
Dans le monde entier et notamment dans le monde musulman, la colère était restée vive vendredi. Et ce d'autant plus que l'anniversaire du 11 Septembre coïncide cette année avec la fin du ramadan. Des milliers d'Afghans ont manifesté devant une base de l'Otan. Au Pakistan, quelque 600 personnes, dont des religieux, ont défilé en brûlant des drapeaux américains.
Interpol a par ailleurs envoyé une alerte à ses 188 pays membres, mettant en garde contre des «attaques violentes visant des innocents».