Les manifestations contre le régime du président Hosni Moubarak se multiplient en Egypte. Jeudi, la ville de Suez a pris des allures de champ de bataille, avec de très violents affrontements entre police et protestataires.
La journée a aussi été marquée par un septième décès, à Cheikh Zouwayed, dans le nord du Sinaï. Le pouvoir a averti durant la nuit qu'il allait prendre «des mesures décisives» contre les manifestants, à l'annonce de nouveaux rassemblements vendredi après la prière.
15h39. Un mort annoncé à Suez. Selon des témoins, cités par l'AFP, un manifestant aurait été tué à Suez, ce qui porterait à 9 le nombre de victimes depuis le début des évènements.
15h23. «Il y a beaucoup de monde dans les rues. C'est inouï, les gens veulent renverser Moubaraak !», explique au Parisien.fr le récéptionniste d'un hôtel situé dans le quartier populaire Tahrir (liberté), en plein coeur du Caire. «Il y a du monde partout, je les vois de ma fenêtre, la police charge avec des gaz lacrymogènes. Je les vois courir. Il y a beaucoup qui veulent entrer dans l'hôtel pour se mettre à l'abri», continue-t-il. «La situation devient dangereuse pour mon pays. La police charge. Elle charge encore avec des gaz. Ca me fait mal», lance-t-il avant de mettre fin à la conversation, craignant d'être arrêté par la police, omniprésente de le quartier selon lui.
15h10. «Nulle part au monde la sécurité n'est capable de mettre fin à la révolution», déclare Mostapha al-Fekki, le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée et membre du Parti national démocrate au pouvoir. Il appelle Hosni Moubarak à «des réformes sans précédent».
14h55. Les quatre journalistes français interpelés au Caire par la police ont été libérés, selon l'AFP qui cite Philippe Gelie, un des rédacteurs en chef du Figaro. «Les policiers en civil les ont relâchés après plus d'une heure de discussions», précise-t-il. Les journalistes travaillent pour le Journal du Dimanche, Le Figaro, l'agence photo Sipa et Paris-Match.
14h20. Plusieurs sources évoquent la mort d'un manifestant, une femme d'âge moyen, place Tahrir, au Caire.
La journée a aussi été marquée par un septième décès, à Cheikh Zouwayed, dans le nord du Sinaï. Le pouvoir a averti durant la nuit qu'il allait prendre «des mesures décisives» contre les manifestants, à l'annonce de nouveaux rassemblements vendredi après la prière.
15h39. Un mort annoncé à Suez. Selon des témoins, cités par l'AFP, un manifestant aurait été tué à Suez, ce qui porterait à 9 le nombre de victimes depuis le début des évènements.
15h23. «Il y a beaucoup de monde dans les rues. C'est inouï, les gens veulent renverser Moubaraak !», explique au Parisien.fr le récéptionniste d'un hôtel situé dans le quartier populaire Tahrir (liberté), en plein coeur du Caire. «Il y a du monde partout, je les vois de ma fenêtre, la police charge avec des gaz lacrymogènes. Je les vois courir. Il y a beaucoup qui veulent entrer dans l'hôtel pour se mettre à l'abri», continue-t-il. «La situation devient dangereuse pour mon pays. La police charge. Elle charge encore avec des gaz. Ca me fait mal», lance-t-il avant de mettre fin à la conversation, craignant d'être arrêté par la police, omniprésente de le quartier selon lui.
15h10. «Nulle part au monde la sécurité n'est capable de mettre fin à la révolution», déclare Mostapha al-Fekki, le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée et membre du Parti national démocrate au pouvoir. Il appelle Hosni Moubarak à «des réformes sans précédent».
14h55. Les quatre journalistes français interpelés au Caire par la police ont été libérés, selon l'AFP qui cite Philippe Gelie, un des rédacteurs en chef du Figaro. «Les policiers en civil les ont relâchés après plus d'une heure de discussions», précise-t-il. Les journalistes travaillent pour le Journal du Dimanche, Le Figaro, l'agence photo Sipa et Paris-Match.
14h20. Plusieurs sources évoquent la mort d'un manifestant, une femme d'âge moyen, place Tahrir, au Caire.