EN DIRECT. Egypte : un cadre du parti au pouvoir demande des réformes

Les manifestations contre le régime du président Hosni Moubarak se multiplient en Egypte. Jeudi, la ville de Suez a pris des allures de champ de bataille, avec de très violents affrontements entre police et protestataires.
La journée a aussi été marquée par un septième décès, à Cheikh Zouwayed, dans le nord du Sinaï. Le pouvoir a averti durant la nuit qu'il allait prendre «des mesures décisives» contre les manifestants, à l'annonce de nouveaux rassemblements vendredi après la prière.

15h39. Un mort annoncé à Suez. Selon des témoins, cités par l'AFP, un manifestant aurait été tué à Suez, ce qui porterait à 9 le nombre de victimes depuis le début des évènements.

15h23. «Il y a beaucoup de monde dans les rues. C'est inouï, les gens veulent renverser Moubaraak !», explique au Parisien.fr le récéptionniste d'un hôtel situé dans le quartier populaire Tahrir (liberté), en plein coeur du Caire. «Il y a du monde partout, je les vois de ma fenêtre, la police charge avec des gaz lacrymogènes. Je les vois courir. Il y a beaucoup qui veulent entrer dans l'hôtel pour se mettre à l'abri», continue-t-il. «La situation devient dangereuse pour mon pays. La police charge. Elle charge encore avec des gaz. Ca me fait mal», lance-t-il avant de mettre fin à la conversation, craignant d'être arrêté par la police, omniprésente de le quartier selon lui.

15h10. «Nulle part au monde la sécurité n'est capable de mettre fin à la révolution», déclare Mostapha al-Fekki, le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée et membre du Parti national démocrate au pouvoir. Il appelle Hosni Moubarak à «des réformes sans précédent».

14h55. Les quatre journalistes français interpelés au Caire par la police ont été libérés, selon l'AFP qui cite Philippe Gelie, un des rédacteurs en chef du Figaro. «Les policiers en civil les ont relâchés après plus d'une heure de discussions», précise-t-il. Les journalistes travaillent pour le Journal du Dimanche, Le Figaro, l'agence photo Sipa et Paris-Match.

14h20. Plusieurs sources évoquent la mort d'un manifestant, une femme d'âge moyen, place Tahrir, au Caire.

Egypte: les accrochages se multiplient, Moubarak se tait

Après la prière du vendredi, des accrochages ont eu lieu entre les manifestants et la police anti-émeutes.

AFP/MOHAMMED ABED
De manifestations ont lieu un peu partout en Egypte, ce vendredi, au lendemain du retour de l'opposant Mohamed El-Baradei. LEXPRESS.fr suit cette journée cruciale, heure par heure.


16h A Alexandrie, deuxième ville d'Egypte, la police recule, d'après Al Jazira.

15h55Le président Hosni Moubarak s'est illustré par son silence depuis le début des manifestations en Egypte. La presse gouvernementale assurait simplement vendredi que le président "suivait la situation" et avait téléphoné au gouverneur de Suez, où ont eu lieu de très violents accrochages, sans plus de détails.

Elle faisait aussi état d'un appel téléphonique du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui lui a exprimé sa "confiance dans la stabilité de l'Egypte". Ce dernier avait apporté son soutien au président déchu de Tunisie, Ben Ali, juste après sa fuite...

Quatre journalistes français arrêtés en Egypte

PARIS (Reuters) - Quatre journalistes français ont été arrêtés en Egypte, en proie à des manifestations hostiles au régime du président Hosni Moubarak, a-t-on appris vendredi auprès du ministère français des Affaires étrangères.

"Je viens d'être informé de l'arrestation de plusieurs journalistes francais en Egypte", a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay.

Si l'information était confirmée, la France demanderait leur libération immédiate, a-t-il ajouté.

Les quatre journalistes travaillent pour Le Figaro, Le Journal du Dimanche, Paris Match et l'agence photographique Sipa, a-t-on précisé de source diplomatique.

John Irish, édité par Patrick Vignal

Le HCP jouit d'une forte représentation au sein d'Organisations internationales d'envergure

Rabat, - Le Haut Commissariat au Plan (HCP) est membre actif de plusieurs organisations internationales et régionales d'envergure, dont la Commission de statistique des Nations unies, lit-on dans un document de l'institution.

Le HCP, qui siège au Comité Directeur du Partenariat pour le Développement de la Statistique au 21ème siècle (Paris 21), occupe le poste de vice-président de la Commission statistique de l'Afrique tout comme il est membre du groupement d'institutions européennes qui a élaboré et géré le projet de coopération Medstat III lancé par la Commission européenne.

Cette institution est également membre du groupe de réflexion sur les statistiques, mis en place par l'OCDE.

Initiateur de la Conférence Maghrébine de statistique qui réunit annuellement les responsables des organismes en charge de la statistique du Maghreb arabe, le HCP est aussi partenaire, avec le Centre de Formation de l'Organisation Internationale du Travail dans le projet "Renforcer les capacités pour la production et l'analyse des indicateurs du travail décent " (RECAP). "

Il est également membre du groupe d'experts des Nations unies sur le développement humain et du groupe d'experts de la Banque Africaine de Développement pour la mise en oeuvre du système de comptabilité nationale 2008.

Le HCP fait aussi partie du groupe d'experts du Bureau International de Travail (BIT) pour l'amélioration des statistiques de l'emploi et du chô mage, ainsi que du groupe de travail chargé du projet "Intégration du secteur informel dans les comptes nationaux" initié par l'Unité Mixte de Recherche "DIAL "affiliée à l'Université Paris Dauphine et à l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD)", et aussi du Comité consultatif technique créé par le Département Statistique de l'Organisation Mondiale du Tourisme pour le développement des comptes satellites du Tourisme.

L'ONEP et Waternet décident de renforcer leur coopération

Rabat, - Un don de 125.000 euros a été accordé par l'Agence néerlandaise pour les affaires internationales et la coopération (NL EVD), relevant du ministère néerlandais des Affaires économiques, de l'agriculture et de l'innovation, pour financer un projet de renforcement de capacités entre l'Office national de l'eau potable (ONEP) et Waternet, l'opérateur public chargé de la gestion intégrée des services d'eau et d'assainissement de la ville d'Amsterdam.

Selon un communiqué de l'ONEP, ce don, qui s'inscrit dans le cadre du programme de coopération environnementale des Pays-Bas "Government to Government", permettra de financer, pendant la période du 1er janvier 2011 jusqu'au 30 juin 2012, des projets de recherche entre les deux organismes dans les domaines du traitement de l'eau potable, du contrôle de la qualité de l'eau potable et de l'assainissement liquide.

Le projet permettra également de renforcer la coopération bilatérale entre Waternet et l'ONEP, instaurée fin 2009 pour assurer un échange de leur savoir-faire respectif couvrant l'ensemble de leurs domaines d'activités, précise la même source.

Bank Al-Maghrib accorde 8 MMDH sur le marché monétaire

Rabat,12/01/11- Bank Al Maghrib a annoncé avoir servi, au cours de l'appel d'offres de mercredi, un montant de 8 milliards de dirhams (MMDH) au titre des avances à 7 jours.

Le montant a été servi au taux de 3,25 pc pour un montant demandé de 23,54 MMDH, indique un communiqué de la banque centrale.

Réunion à Casablanca du Conseil d'Administration de l'OFEC

Casablanca, - Le Conseil d'Administration de l'Office des Foires et Expositions de Casablanca (OFEC), s'est réuni lundi dernier à Casablanca sous la présidence du ministre du Commerce Extérieur, M. Abdellatif Maâzouz, indique un communiqué de l'Office parvenu mercredi à la Map.

Au cours de cette session, ouverte en présence du gouverneur chargé du secrétariat général de la Wilaya du Grand Casablanca et des membres du Conseil, les participants ont examiné l'état d'avancement de l'exécution des résolutions adoptées lors de la dernière session tenue en juin 2010, souligne le communiqué.

Les membres du Conseil ont également évalué les réalisations accomplies durant l'année 2010 et qui ont engendré une progression de 29 pc du chiffre d'affaires par rapport à l'année 2009, grâce au positionnement de l'OFEC comme développeur de concepts et accompagnateur dans le domaine de la promotion des secteurs stratégiques nationales, selon la même source.

Le CA de l'OFEC a, par ailleurs, approuvé l'assainissement du bilan conformément aux recommandations des audits successifs effectués, et adopté le plan d'action et le budget relatifs à l'année 2011, ajoute le communiqué.

Le groupe Alstom, déterminé à renforcer ses liens avec le Maroc (Patrick Kron)

Rabat, 10/01/11- Alstom est déterminé à renforcer ses liens avec le Maroc et à se positionner en tant qu'entreprise "responsable soucieuse de développer l'activité économique du Royaume", affirme le PDG du groupe, M. Patrick Kron.

Dans une interview accordée au quotidien +L'Economiste+ dans son édition de lundi, M. Kron indique que son groupe s'engage dans des "actions mesurables sur des logiques de contrats sur long terme dans une politique d'achat et de partenariat pour le développement économique et social du Royaume".

Il cite, à cet égard, le projet de création d'un institut de formation aux métiers du ferroviaire, ajoutant que le Maroc permet au groupe Alstom de "renforcer sa politique d'achats et sa compétitivité à travers le monde sur des solutions innovantes".

Alstom a "aussi pour projet de créer une société dans les domaines électrique et électronique" et va "utiliser des sociétés de service au Maroc pour un certain nombre d'opérations relatives à des activités de supports informatiques", relève le PDG du groupe.

Il souligne, par ailleurs, l'importance des accords conclus à Agadir, précisant qu'ils s'inscrivent "dans la logique de la participation de son groupe au développement des infrastructures du Royaume", notamment dans le domaine ferroviaire.

Il rappelle, dans ce sens, la signature en décembre dernier d'un contrat portant sur la construction de 14 rames à très grande vitesse à deux niveaux en tranche ferme, précisant que la mise en service commerciale est prévue pour décembre 2015.

Signature à Mohammedia d'une convention de partenariat en matière de sécurité routière

Mohammedia, 09/01/11- Une convention de partenariat et de coopération en matière de sécurité routière a été signée, dimanche à Mohammedia, entre le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) et l'Union des fédérations nationales des conducteurs et professionnels du transport au Maroc (UFNCPTM).

Cette convention a été signée par M. Azzedine Chraïbi, secrétaire permanent du CNPAC et M. Mohamed Mitali, président de l'UFNCPTM, en présence du ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Ghellab.

Elle vise à consacrer l'approche de partenariat en matière de sécurité routière et à soutenir les efforts et initiatives des opérateurs dans ce domaine.

Aux termes de cette convention, les deux parties s'engagent à oeuvrer pour ancrer la culture de la sécurité routière parmi les conducteurs professionnels et les sensibiliser à utiliser les moyens et équipements de sécurité.

Dans une allocution, M. Ghellab a souligné que cette convention constitue une nouvelle étape pour jeter des bases juridiques des relations de partenariat liant les deux parties depuis deux ans et portant sur la réforme du secteur du transport au Maroc.

Cette convention prévoit l'organisation de sessions de formation et de campagnes de sensibilisation sur la prévention et la sécurité routières au profit des professionnels affiliés à l'UFNCPTM, a-t-il dit.

Le ministre a par ailleurs indiqué des cartes professionnelles seront remises aux conducteurs professionnels après clô ture de l'opération de recensement fin mars prochain.

"La distribution de ce document entre dans le cadre des efforts de reconsidération pour cette profession", a-t-il dit.

M. Ghellab a, d'autre part, lancé l'opération de distribution d'équipements de prévention et de sécurité routières au profit des conducteurs professionnels notamment des gilets de sécurité réfléchissants et des triangles de signalisation.

La Bourse de Casablanca clôture vendredi en hausse

Casablanca, La bourse de Casablanca a clôturé, vendredi, en légère augmentation de ses deux indices Masi et Madex, respectivement de 0,33 pc à 13.027,52 points et de 0,35 pc à 10.648,11 points.

Pour sa part, le nouvel indice international FTSE CSE Morocco 15 a clôturé en légère hausse de 0,64 pc à 11.643,13 points, alors que FTSE CSE Morocco All-Liquid, qui a marqué une hausse de 0,48 pc à 11.147,11.

La séance du vendredi a permis l'échange de titres pour un volume global de plus de 176,07 millions de dirhams.

De son côté, la capitalisation boursière s'est établie à plus de 593,93 milliards de dirhams.

Les plus fortes hausses ont été enregistrées par Realis Mecaniques (+6,00 pc à 498,25 dh), Auto Hall (+5,99 pc à 95,92 dh), SMI (+4,19 pc à 1.990 dh), Miniere Touissit (+4,05 pc à 1.800 dh) Afriquia Gaz (+3,70 pc à 1.680 dh).

Les plus fortes baisses ont touché Oulmès (-5,97 pc à 851 DH), Taslif (-5,92 pc à 668 dh), Label Vie (-4,18 pc à 1.260 dh), Sofac (-2,90 pc à 325 dh) et CGI (-1,63 pc à 1.750 dh).

Légère hausse de l'agrégat de monnaie M3 en novembre 2010 (Bank Al Maghrib)

Rabat, - L'agrégat de monnaie M3, chiffré à 891,7 milliards de dirhams, s'est inscrit en hausse de 1 pc en novembre 2010, selon les dernières statistiques de Bank Al Maghrib.

Cette évolution est due à l'accroissement de 1,6 pc des avoirs extérieurs nets et de 0,9 pc des créances sur l'économie, explique la banque centrale.

Les créances nettes sur l'administration centrale ont, en revanche, accusé une baisse de 2,8 pc, en relation avec la baisse des recours de l'administration centrale aux autres institutions de dépôts, sa position nette auprès de la banque centrale étant restée quasiment inchangée d'un mois à l'autre.

L'évolution des sources de création monétaire s'est reflétée principalement au niveau de la monnaie scripturale et la circulation fiduciaire qui ont marqué des augmentations respectives de 1,5 pc et de 1,6 pc, précise la même source.

S'agissant des autres actifs monétaires, ils sont restés à leur niveau du mois précédent, recouvrant notamment une augmentation des comptes à terme de 1,6 pc et une baisse des opérations de pension.

Parallèlement, les agrégats de placements liquides se sont accrus de 0,8 pc, en relation principalement avec la progression de 1,9 pc des titres d'OPCVM obligataires.

L'institut d'émission relève, en outre, une croissance de 5,6 pc de l'agrégat M3 en glissement annuel, contre 7,1 entre novembre 2008 et novembre 2009, expliquant cette évolution par une augmentation de 4 pc pour la circulation fiduciaire et de 6,7 pc pour la monnaie scripturale, tandis que les placements à vue et les autres actifs monétaires se sont accrus respectivement de 7,6 pc et de 4,3 pc.

La ventilation des actifs monétaires par secteur institutionnel fait apparaître une évolution de 5,9 pc de ceux détenus par les ménages et de 18,7 pc de ceux des sociétés non financières privées, indique la même source, relevant une augmentation de 12 pc des actifs monétaires du secteur public.

En ce qui concerne les contreparties de M3, les créances sur l'économie ont marqué une progression de 11 pc contre 13,3 pc un an auparavant, avec notamment une décélération du rythme de progression des crédits bancaires de 11,2 pc à 9,9 pc.

Par objet économique, les crédits à l'équipement ont progressé de 18 pc, alors que les prêts immobiliers ont marqué un accroissement de 9,6 pc et ceux à la consommation de 7,7 pc, les facilités de trésorerie ayant affiché une hausse de 5,7 pc.

La ventilation des crédits bancaires par secteur institutionnel fait ressortir une accélération du taux d'accroissement des crédits destinés au secteur privé, passé de 9,4 pc à 11,8 pc.

Cette évolution recouvre un accroissement du rythme de progression des crédits accordés aux sociétés non financières privées de 9,1 pc à 16,2 pc et un ralentissement de celui des crédits accordés aux particuliers et aux MRE de 13 pc à 7,7 pc.

Quant aux autres sources de création monétaire, les avoirs extérieurs nets se sont inscrits en hausse de 1,5 pc, alors qu'ils avaient accusé une baisse de 6 pc une année auparavant.

Pour leur part, les créances nettes sur l'administration centrale ont accusé une baisse de 8,4 pc, imputable à la baisse des recours de l'administration centrale aux autres institutions des dépôts.

Le groupe Alstom déterminé à inscrire dans la durée son partenariat avec le Maroc (M. Patrick Kron)

Agadir - Le groupe français Alstom réaffirme sa détermination à inscrire dans la durée son partenariat avec le Maroc et à mettre son savoir faire à la disposition du Royaume en vue d'accompagner son émergence industrielle, a affirmé jeudi son président-directeur général, M. Patrick Kron.

La convention conclue entre le gouvernement marocain et Alstom, portant sur des investissements de 9,5 milliards de dirhams pour les 10 prochaines années, s'inscrit dans la logique des engagements du groupe français pour le développement des métiers en relation avec le ferroviaire, a souligné M. Kron dans une déclaration à la presse, à l'issue de l'audience que lui a accordée SM le Roi Mohammed VI au Palais royal à Agadir.

Le patron d'Alstom a exprimé la fierté de son groupe de pouvoir être associé aux ambitieux projets menés au Maroc, tels ceux du tramway de Raba-Salé et de Casablanca et celui de la réalisation des lignes de Train à grande vitesse (TGV), formant le vÂœu de voir ce partenariat s'étendre à d'autres domaines, notamment l'énergie éolienne.

Les engagements pris par Alstom aux termes de cette convention, pour les 10 prochaines années, consistent à acquérir des équipements destinés aux usines d'assemblage de matériels roulants et équipements ferroviaires européens auprès de fournisseurs marocains, pour un montant pouvant atteindre 6 milliards de dirhams (535 millions d'euros).

Le groupe s'engage aussi à investir dans une unité industrielle nouvelle qui réalisera sur la même période 3,5 milliards de dirhams (310 millions d'euros) d'exportations et à contractualiser avec une société d'offshoring installée au Maroc pour créer 65 postes d'emploi dans l'assistance informatique.

Le groupe veillera, en outre, à conclure des accords pour soutenir des universités marocaines et participera, avec ses partenaires marocains, à la création et l'animation d'un Institut de formation aux métiers du ferroviaire.

Lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat industriel stratégique entre le Maroc et Alstom, M. Patrick Kron a été décoré par SM le Roi Mohammed VI du Ouissam Alaouite de l'ordre de Commandeur.

La convention avec le Maroc est à la fois un aboutissement et un nouveau départ d'un partenariat stratégique (PDG d'Alstom)

Agadir, 6/01/11- La convention conclue entre le Royaume du Maroc et Alstom, qui porte sur des engagements financiers du groupe français s'élevant à 9,5 milliards de dirhams sur les 10 prochaines années, est "à la fois un aboutissement et un nouveau départ d'un partenariat industriel stratégique" pour le développement d'une filière ferroviaire performante, a souligné le Président-directeur général d'Alstom, M. Patrick Kron.

Cette convention vient conforter la volonté des deux parties de développer des partenariats à long-terme, s'inscrivant ainsi en droite ligne de la politique menée par SM le Roi Mohammed VI en faveur des infrastructures nécessaires au progrès économique et social et du pacte Emergence, a indiqué, M. Kron dans une allocution devant le Souverain lors de la cérémonie de signature de cette convention jeudi à Agadir.

"L'accord signé aujourd'hui ouvre de nouveaux horizons dans plusieurs directions", a-t-il dit, précisant que le montant des achats annuels auprès des fournisseurs marocains sera dès 2012 multiplié par un facteur de 10 à 15.

Le groupe français procèdera, selon les termes de la convention, à la création au Maroc d'une société qui approvisionnera Alstom Transport et d'autres clients ferroviaires en certains composants électriques. "Ce projet devrait être significativement créateur d'emplois en tablant sur 250 postes à l'horizon 2015", a ajouté le patron d'Alstom.

"Nous allons également veiller à l'implantation dans le Royaume d'activités de service de haut niveau et notre action s'étendra aux domaines de la formation par le renforcement de nos relations avec les universités marocaines", a-t-il ajouté.

Un des trois leaders mondiaux, Alstom consacre l'intégralité de son activité à la réalisation des équipements les plus modernes pour la génération et la transmission d'électricité, ainsi que pour le transport ferroviaire.

Le groupe français s'engage à mettre son savoir-faire à la disposition du Royaume tant en matière de génération et de transport d'électricité que de transport sur rail avec des projets emblématiques comme le tramway de Rabat-Salé et de Casablanca ou bien la première étape du plan de développement des trains à grande vitesse (TGV).

Ce partenariat gagnant-gagnant renforce la compétitivité de la filière ferroviaire, en permettant au Maroc de disposer d'une nouvelle filière industrielle de près de 5.000 emplois.

SM le Roi s'enquiert du projet de développement du safran à Taliouine, d'un coût global de près de 112 MDH

Taliouine (Taroudant)- SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, s'est enquis, mercredi dans la commune rurale de Taliouine (province de Taroudant), du projet de développement de la filière du safran dans la commune, doté d'une enveloppe budgétaire de près de 112 millions de dirhams (MDH).

Le Souverain inaugure la Maison du safran qui a été réalisée pour un investissement de 6,5 MDH.

SM le Roi procède à la remise de primes à des agriculteurs et de matériel de valorisation du safran à des organisations professionnelles.

A cette occasion, des explications ont été fournies au Souverain sur ce projet mis en oeuvre dans le cadre du plan "Maroc vert" au profit de 1.285 agriculteurs. Ce projet quadriennal (2010-2013), qui couvre une superficie totale de 1.030 hectares dans le cercle de Taliouine, prévoit l'extension des superficies plantées sur 500 hectares, l'intensification et la réhabilitation des safranières existantes sur 530 ha et l'installation du système d'irrigation goutte à goutte (1030 ha).

Les opérations du projet permettront une économie de l'eau de 55 pc, l'aménagement et l'équipement de cinq puits, la réalisation d'une unité de valorisation de la production ainsi que l'encadrement et l'assistance technique des bénéficiaires.

Les objectifs escomptés consistent à porter la production annuelle du safran à Taliouine de 1.325 à 6.695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), à améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97.000 DH l'hectare contre 19.000 DH/ha actuellement et à générer 600 emplois stables additionnels.
Le projet de promotion du safran dans le cercle de Taliouine s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de cette filière, laquelle stratégie est destinée à promouvoir une identité propre pour le safran marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée.

La stratégie vise à doubler les surfaces plantées de safran, avec une surface additionnelle de 500 ha, et à améliorer le rendement par hectare à travers notamment la généralisation des techniques d'irrigation localisée (goutte-à-goutte). Elle tend également à favoriser l'organisation de la filière en incitant à l'agrégation des producteurs et en lançant des initiatives novatrices telles que la création de la Maison du safran.

Cette stratégie nationale vise en outre à instaurer des mesures de préservation de la production nationale, en particulier l'interdiction de l'exportation des bulbes semences de Safran et la labellisation du produit à travers l'appellation d'origine contrô lée "Safran de Taliouine".

La production nationale de safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Drâa (95 pc), totalise 75 millions de DH annuellement. Les deux tiers de la production sont commercialisés sur le marché international.
Par la même occasion, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a inauguré la Maison du safran, dont la réalisation a nécessité un investissement s'élevant à 6,5 MDH.

Cette nouvelle structure, qui dispose d'espaces dédiés aux coopératives, d'un laboratoire, de salles de tri et d'un musée d'articles et produits de la filière, est le fruit d'un partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain, le conseil de la région de Souss-Massa-Drâa, le conseil provincial de Taroudant, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime et des opérateurs privés.

La Maison du safran jouera un rôle primordial dans l'organisation de la filière et la commercialisation de la production par la mise en place d'une bourse du safran dédiée à la régulation des prix de vente. Elle offre un espace pour l'échange d'expériences en la matière et pour l'encadrement des professionnels concernant les techniques de production et de valorisation.

Par la suite, SM le Roi a procédé à la remise de primes à plusieurs agriculteurs ainsi que d'un lot de matériel de valorisation du safran (séchoirs, balances électroniques et unités d'emballage) au profit de 17 organisations professionnelles.

SM le Roi s'enquiert du projet de développement du safran à Taliouine, d'un coût global de près de 112 MDH

- Le Souverain inaugure la Maison du safran qui a été réalisée pour un investissement de 6,5 MDH. - SM le Roi procède à la remise de primes à des agriculteurs et de matériel de valorisation du safran à des organisations professionnelles.

SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, s'est enquis, mercredi dans la commune rurale de Taliouine (provincede Taroudant), du projet de développement de la filière du safran dans la commune, doté d'une enveloppe budgétaire de près de 112 millions de dirhams (MDH).
A cette occasion, des explications ont été fournies au Souverain sur ce projet mis en œuvre dans le cadre du plan "Maroc vert" au profit de 1.285 agriculteurs. Ce projet quadriennal (2010-2013), qui couvre une superficie totale de 1.030 hectares dans le cercle de Taliouine, prévoit l'extension des superficies plantées sur 500 hectares, l'intensification et la réhabilitation des safranières existantes sur 530 ha et l'installation du système d'irrigation goutte à goutte (1030 ha).
Les opérations du projet permettront une économie de l'eau de 55 pc, l'aménagement et l'équipement de cinq puits, la réalisation d'une unité de valorisation de la production ainsi que l'encadrement et l'assistance techniquedes bénéficiaires.
Les objectifs escomptés consistent à porter la production annuelle du safran à Taliouine de 1.325 à 6.695 kg (de 2,5 à 6,5 kg/ha), à améliorer les revenus des agriculteurs pour atteindre 97.000 DH l'hectare contre 19.000 DH/ha actuellement et à générer 600 emplois stables additionnels.
Le projet de promotion du safran dans le cercle de Taliouine s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement de cette filière, laquelle stratégie est destinée à promouvoir une identité propre pour le safran marocain et en assurer une offre optimale à forte valeur ajoutée.
La stratégie vise à doubler les surfaces plantées de safran, avec une surface additionnelle de 500 ha, et à améliorer le rendement par hectare à travers notamment la généralisation des techniques d'irrigation localisée (goutte-à-goutte). Elle tend également à favoriser l'organisation de la filière en incitant à l'agrégation des producteurs et en lançant des initiatives novatrices telles que la création de la Maison du safran.
Cette stratégie nationale vise en outre à instaurer des mesures de préservation de la production nationale, en particulier l'interdiction de l'exportation des bulbes semences de Safran et la labellisation du produit à travers l'appellation d'origine contrôlée "Safran de Taliouine".
La production nationale de safran, largement concentrée dans la région de Souss-Massa-Drâa (95 pc), totalise 75 millions de DH annuellement. Les deux tiers de la production sont commercialisés sur le marché international.
Par la même occasion, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a inauguré la Maison du safran, dont la réalisation a nécessité un investissement s'élevant à 6,5 MDH.
Cette nouvelle structure, qui dispose d'espaces dédiés aux coopératives, d'un laboratoire, de salles de tri et d'un musée d'articles et produits de la filière, est le fruit d'un partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain, le conseil de la région de Souss-Massa-Drâa, le conseil provincial de Taroudant, le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime et des opérateurs privés.
La Maison du safran jouera un rôle primordial dans l'organisation de la filière et la commercialisation de la production par la mise en place d'une bourse du safran dédiée à la régulation des prix de vente. Elle offre un espace pour l'échange d'expériences en la matière et pour l'encadrement des professionnels concernant les techniques de production et de valorisation.
Par la suite, SM le Roi a procédé à la remise de primes à plusieurs agriculteurs ainsi que d'un lot de matériel de valorisation du safran (séchoirs, balances électroniques et unités d'emballage?) au profit de 17 organisations professionnelles.

Evénements de Laâyoune: les revendications pacifiques ont été instrumentalisées par des terroristes et des repris de justice porter atteinte à la stab

Les revendications pacifiques et légitimes des habitants de Laâyoune ont été instrumentalisées par des terroristes et des repris de justice d'obédience séparatiste dans le cadre d'un plan visant à porter atteinte à la stabilité et à l'unité du Maroc, a conclu le rapport de la Commission d'enquête parlementaire sur les événements survenus dernièrement dans le camp de Gdeim Izik et à Laâyoune.

Ce rapport, présenté mercredi soir lors d'une séance plénière devant la Chambre des représentants, souligne que le recours d'une partie des habitants de la ville de Laâyoune à la protestation pacifique en dressant des tentes s'inscrivait au départ dans le cadre de revendications à caractère purement social.

Ces revendications ont été exploitées dans le cadre d'un plan entre des criminels, des repris de justice et un groupe de terroristes d'obédience séparatiste soutenus par l'Algérie dans le but de porter atteinte à la stabilité et à l'unité du Royaume, précise le rapport.

Les militaires ont été arrêtés pour leur relation avec des contrebandiers et non avec un réseau terroriste ou un quelconque trafic d'armes

Contrairement à ce qui a été publié par certains organes de presse, au sujet de l'arrestation de cinq militaires, une source au Ministère de l'Intérieur précise que ces militaires ont été arrêtés pour leur relation avec des contrebandiers à qui ils facilitaient l'introduction au Maroc de produits de contrebande, et non avec un réseau terroriste ou un quelconque trafic d'armes.

Dans sa déclaration à la presse mercredi matin à Rabat, le Ministre de l'Intérieur avait indiqué que "ces militaires facilitaient aux trafiquants l'introduction des produits de contrebande en contrepartie de sommes d'argent, sans même vérifier la nature de ces produits de trafic illégal qui étaient convoyés principalement à dos de chameaux".

Les armes saisies à Amgala ont été introduites au Maroc par des trafiquants qui s'activent au niveau du mur de sécurité (Taieb Cherqaoui)

Les armes saisies lors du démantèlement, récemment, dans la région d'Amgala du réseau terroriste composé de 27 éléments liés à l'"organisation Al Qaida au Maghreb Islamique", ont été introduites au Maroc par des trafiquants qui s'activent au niveau du mur de sécurité, a affirmé mercredi le ministre de l'intérieur, M. Taieb Cherqaoui.

Les investigations menées à ce sujet ont révélé que ces trafiquants étaient en relation avec cinq militaires appartenant au 59ème régiment d'infanterie d'Amgala, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse à Rabat.
Ces militaires facilitaient aux trafiquants l'introduction des produits de contrebande en contrepartie de sommes d'argent, sans même vérifier la nature de ces produits de trafic illégal qui étaient convoyés principalement à dos de chameaux.
M. Taïeb Cherqaoui a indiqué que la plus grande partie des produits de contrebande était disposée dans des caissons. Les militaires mis en cause touchaient une contrepartie pécuniaire moyennant la facilitation de l'introduction de ces produits en territoire national, à partir du poste de surveillance dont ils avaient la charge.
Le ministre a souligné que les recherches sont en cours pour l'arrestation des trafiquants impliqués dans l'introduction d'armes au Maroc.
D'autre part , les militaires impliqués dans les opérations de contrebande seront déférés devant la justice.

Tunisie: couvre-feu nocturne à Tunis et sa banlieue

Le ministère tunisien de l'Intérieur a décrété mercredi un couvre-feu nocturne dans la capitale et sa banlieue à la suite de troubles dans "certains quartiers", indique un communiqué officiel.

Le ministère a expliqué sa décision d'instaurer ce couvre feu qui court de 20H00 locales (19H00 GMT) à 05H30 (04H30 GMT) par "les troubles, les pillages et les agressions contre les personnes et les biens, qui se sont produits dans certains quartiers de la ville".

Des troubles ont éclaté mardi soir dans des banlieues densément peuplés comme la cité Ettadhamen et Intilaka, où les heurts ont repris mercredi alors que le centre de Tunis connaissait des affrontements entre manifestants et policiers.

Cette décision se justifie par "le souci de protéger les citoyens", a encore expliqué le ministère, qui a précisé que la couvre-feu serait appliqué "provisoirement" dans la capitale, Ben Arous, l'Ariana et la Manouba qui forment le Grand Tunis.

Le ministère a encore indiqué que les personnels des urgences médicales et des services de nuit étaient exemptés de cette mesure.

Tunisie: Deux morts et plusieurs blessés dans des actes de violence à Thala (source officielle)

De violents affrontements entre manifestants et forces de sécurité tunisiennes ont fait deux morts et plusieurs blessés, samedi soir à Thala, dans le sud-ouest du pays, selon des sources officielles tunisiennes.

Les affrontements ont opposé la nuit dernière les forces de l'ordre à des groupes d'individus qui ont attaqué la station d'essence, le siège local de l'administration régionale de l'équipement et le poste de police, utilisant des bouteilles incendiaires et des pierres, a rapporté l'agence de presse tunisienne TAP, citant des sources du ministère de l'Intérieur.

Ces individus se sont dirigés par la suite au siège de la Délégation (sous-préfecture) qui était sous la protection des forces de l'ordre, procédant à son encerclement et à son attaque au moyen de bouteilles incendiaires, de bâtons et de pierres, selon les mêmes sources.

Les forces de sécurité ont procédé en vain à des tirs de sommation, avant d'utiliser les armes dans un acte de légitime défense lorsque les assaillants ont essayé de pénétrer par la force dans le siège de la Délégation.

Deux personnes parmi les assaillants ont été tuées et 8 autres blessées, indiquent les même sources, ajoutant que de nombreux agents de l'ordre ont été blessés, dont trois dans un état grave.

Depuis trois semaines, certaines villes tunisiennes sont confrontées à une série de manifestations et d'affrontements avec les forces de l'ordre, en protestation contre le chômage et la précarité.

Algérie-social-économie-émeutes-transport Algérie: reprise progressive du trafic ferroviaire (Chemins de fer)

Le trafic ferroviaire, interrompu depuis jeudi par des émeutes qui ont fait trois morts et près de 800 blessés, a repris dimanche en Algérie, a annoncé la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).

"Le trafic des trains, qui étaient à l'arrêt pendant le week-end (vendredi et samedi) par mesure de sécurité, a repris aujourd'hui (dimanche) progressivement", a déclaré à la radio la porte-parole de la SNTF Houria Ali Messaoud.

A Alger, les trains de banlieue ont commencé à circuler dimanche matin, a précisé Mme Ali Messaoud à la radio publique francophone Chaine III. Le trafic des trains régionaux et des grandes lignes voyageurs a également repris, a-t-elle ajouté.

Le calme régnait dimanche à Alger et dans plusieurs régions du pays secouées depuis le 5 janvier par des émeutes contre la vie chère et auxquelles le gouvernement a répondu dans l'urgence par des mesures destinées à juguler la flambée des prix des denrées alimentaires de base.

Algérie-social-économie-violences

Les Algériens tentent de reprendre une activité normale après un week-end de violences

Les Algériens tentaient dimanche de reprendre une activité normale après un week-end d'émeutes contre la vie chère ayant fait trois morts auxquelles le gouvernement a répondu dans l'urgence par des mesures destinées à juguler la flambée des prix des denrées alimentaires de base.

Ces violences ont fait trois morts et 800 blessés dont 763 policiers, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur qui a aussi annoncé un millier d'interpellations.

En ce début de semaine, le calme semblait revenu dans toutes les villes et bourgs où les émeutes ont éclaté, selon des témoins interrogés par l'AFP. A Alger, après quelques hésitations, les commerçants ont commencé à rouvrir leurs locaux.

La baisse des prix promise samedi soir par le gouvernement à l'issue d'une très longue réunion interministérielle, n'était pas encore concrétisée.

Le gouvernement a annoncé la suspension temporaire de taxes de l'ordre de 41% dont doivent bénéficier importateurs, producteurs, et distributeurs de produits de première nécessité pour pouvoir répercuter la baisse vers les détaillants.

"J'ai payé 15 dinars (0,15 euros) le croissant que j'achète d'habitude 10 dinars (0,10 euros) et le boulanger a expliqué la hausse par la flambée du prix du sucre", se plaint Mourad, un électricien.

En parallèle, le gouvernement est déterminé à mettre fin aux saccages perpétrés par des bandes de jeunes protestataires. Le ministre de l'Interieur Dahou Ould Kablia a annoncé l'arrestation d'un millier de manifestants, notamment grâce aux images des caméras de surveillance, déployées massivement dans les rues d'Alger depuis six mois.

Les personnes arrêtées, dont de nombreux mineurs, devaient commencer à être jugées, a indiqué M. Ould Kablia, ajoutant que leurs actes "ne resteront pas impunis".

Cette violence a été principalement le fait de jeunes nés dans les années 90, la décennie de confrontation entre les forces de sécurité et les islamistes qui a fait des dizaines de milliers de morts, commente un ingénieur d'une entreprise de travaux publics installée dans un quartier affecté par les émeutes. "C'est une génération qui a vécu dans un climat de violence banalisée, qui n'a aucun repère", estime-t-il.

En banlieue de la côte est d'Alger, à Borj el Bahri, les émeutiers, le plus souvent des adolescents, se sont acharnés sur les rares bâtiments publics qui s'y trouvent: établissements scolaires, bibliothèque municipale et poste.

Le bâtiment administratif du lycée de cette banlieue a été fortement endommagé et, dans les classes, les équipements pédagogiques ont été détruits. "Nous essayons de remettre de l'ordre pour travailler au moins avec les élèves de terminale", se désole un professeur face à l'ampleur des dégâts.

"Nous avons une dizaine d'élèves par classe" contre une quarantaine en temps normal, explique-t-il.

Dans d'autres agglomérations, les manifestations de samedi après-midi se sont arrêtées vers 21H00, notamment à Annaba, grande ville de l'Est, où elles avaient repris violemment.

Un médecin parti d'Alger vers Biskra (400 km au sud-est d'Alger) a observé dimanche que la circulation était redevenue normale sur cet important axe routier où des barricades avaient été érigées par endroits durant le week-end.

Des traces de violences étaient encore visibles autour du commissariat de Ain-Lahdjal qui restait sous haute surveillance, a noté le médecin. C'est ici qu'est tombé le premier des trois manifestants décédés, un jeune homme atteint par une balle alors qu'il participait à une tentative d'attaque du commissariat.

Tunisie: nouveaux affrontements, quatre morts, l'UGTT soutient le mouvement

Quatre personnes au moins ont été tuées et six autres grièvement blessées samedi soir par balles lors de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre en Tunisie, confrontée à une révolte sans précédent contre le chômage.

A Tunis, lors d'un rassemblement public samedi, la centrale syndicale unique, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), a proclamé son appui aux revendications "légitimes" du mouvement.
Les victimes de samedi ont été tuées lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur des manifestants dans le centre de Tala, une localité proche de Kasserine, dans le centre-ouest du pays, a indiqué à l'AFP Belgacem Sayhi,
un instituteur syndicaliste.
Durant les affrontements, Marwane Jomni, 2O ans, Ahmed Boulaabi, 30 ans, Mohamed Omri, 17 ans et Nouri Boulaabi, 30 ans, ont été tués et plusieurs autres personnes ont été blessées, selon un bilan provisoire recueilli auprès
de M. Sayhi, et corroboré par deux habitants ayant requis l'anonymat.
Parmi les blessés, six ont été très grièvement atteints et transférés dans un hôpital de Kasserine, chef-lieu de la région, selon les mêmes sources, où des affrontements sanglants ont été également signalés dans la nuit de samedi à
dimanche. Un enfant de 12 ans aurait été tué d'une balle à la tête dans la cité Ennour, a affirmé un témoin ayant requis l'anonymat.
Les autorités sollicitées n'ont ni confirmé ni infirmé ces affrontements, encore moins leur bilan. S'il se confirmait, il porterait à au moins six morts le nombre de tués par balles depuis que Mohamed Bouazizi, 26 ans, s'est immolé
par le feu le 17 décembre à Sidi Bouzid (265 km au sud de Tunis) pour protester contre la saisie de son étal de primeurs.
Il est devenu depuis le symbole d'une révolte contre la précarité sociale et le chômage, notamment celui des jeunes diplômés.
A Tunis, devant quelques centaines de personnes strictement encadrées par des centaines de policiers en civil et des unités anti-émeutes, le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Abid Brigui, a proclamé son appui aux revendications
"légitimes".
"Nous soutenons les revendications de la population de Sidi Bouzid et des régions intérieures", a-t-il déclaré à la foule depuis les locaux de la centrale, sur la place Mohamed Ali.
"Il est contre nature de condamner ce mouvement, il n'est pas normal d'y répondre par des balles", a-t-il lancé sous les applaudissements, appelant plutôt au "dialogue avec les jeunes".
La foule a observé une minute de silence à "la mémoire des martyrs" du mouvement social, entre hymne national et chansons engagées diffusés par hauts-parleurs.
La veille, Tala a été le théâtre d'affrontements violents durant lesquels les manifestants ont saccagé des biens et mis le feu à une banque et à des bâtiments officiels, selon un dirigeant syndical local.
Selon ce témoin joint par téléphone, l'armée s'est déployée samedi pour la première fois depuis le début des troubles, autour des bâtiments officiels.
Vendredi, cinq manifestants et un agent de sécurité ont été blessés lors d'un affrontement violent à Saïda, une localité proche de Sidi Bouzid.
Ce qui devait être une marche pacifique de lycéens, rejoints en cours de route par des habitants du village, a dégénéré en affrontements avec les forces de sécurité, qui ont fait usage de lacrymogènes, puis de leurs armes à feu,
selon des témoins.
De nouvelles tentatives de suicide ont par ailleurs été signalées samedi par des témoins à Kasserine et à Sidi Bouzid, dont celle d'un père de quatre enfants, Moncef Abdouli, 52 ans, qui a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu près du marché, en plein centre-ville.
A Kasserine, un jeune chômeur, Hilmi Khadraoui, s'est aspergé de pétrole près du lycée, tandis qu'un homme de 35 ans avait tenté de se suicider après une manifestation, selon un journal privé local.
Traditionnel allié de la Tunisie, les Etats-Unis de sont dit "préoccupés" vendredi par les troubles et ont convoqué l'ambassadeur de ce pays à Washington, Mohamed Salah Tekaya, pour demander le respect des libertés
individuelles, notamment en matière d'accès à l'internet.

Algérie/émeutes: deux morts et environ 400 blessés (ministre)

Deux personnes sont mortes et environ 400 ont été blessées, dont 300 policiers, durant les quatre jours d'émeutes déclenchées en Algérie contre la cherté de la vie, a annoncé samedi le ministre algérien de l'Intérieur Dahou Ould Kablia.

Une personne a été tuée par balle à Ain Lahdjel, dans la région de M'sila, à 300 km au sud-est d'Alger, a déclaré le ministre à la radio nationale Chaîne III, confirmant une information publiée ce jour par le quotidien El Khabar. "Il est mort lors d'une tentative d'intrusion dans un commissariat de police", a précisé M. Ould Kablia.

Une autre est décédée à Bou Smaïl, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest d'Alger. "Il a été ramassé dans la rue blessé, le médecin légiste a constaté qu'il est mort suite à des blessures à la tête, mais les causes de la mort ne sont pas encore élucidées".

Une source médicale avait auparavant indiqué à l'AFP que cette victime aurait reçu en pleine figure une bombe lacrymogène.

Evoquant les blessés, le ministre a souligné que la police avait reçu l'ordre de contenir les manifestations en évitant tout débordement.

"Il y a plus de 300 agents, entre police et gendarmerie, qui ont été blessés, a indiqué le ministre, alors que dans l'autre camp, il y a moins d'une centaine de blessés".

Libye / bourse

La Bourse libyenne des valeurs a réalisé jeudi à Tripoli sa plus grande transaction financière à travers le transfert de propriété d'actions pour une valeur de 5 milliards 88 millions 790 dinars libyens (1 dinar libyen équivaut à près de 6,5 DH).

Des sources du marché financier libyen indiquent que cette transaction a été effectuée par le biais du transfert de la propriété des actions du Fonds libyen de développement économique au profit des familles bénéficiant du programme de distribution des portefeuilles d'investissement au nombre de 205.101 familles.

Les mêmes sources précisent que cette opération s'inscrit dans le cadre d'une initiative visant à créer des portefeuilles d'investissement pour les familles à faibles revenus en Libye sous forme d'actions cotées en bourse représentant une valeur marchande permettant aux propriétaires de suivre de manière permanente le rendement de leurs portefeuilles par le biais du marché financier.

Le nombre des actions transférées sur le tableau de cotation principale est de 44.857.468 actions pour une valeur de 523.478.970 dinars, ajoutent les mêmes sources.

Tunisie / social

Le gouvernement tunisien oeuvre à promouvoir le développement régional pour créer davantage de postes d'emploi afin de lutter contre le chômage qui se propage particulièrement parmi les lauréats des universités et des établissements supérieurs.

Pour atteindre cet objectif, le conseil des ministres, qui s'est réuni en décembre dernier, a initié un nouveau plan de développement régional, doté d'investissements d'une valeur de 6700 millions de dinars, qui ambitionne de créer une dynamique de développement au niveau des différentes régions du pays afin d'améliorer le niveau de vie des citoyens et de créer des postes d'emploi.

Des manifestations avaient secoué récemment nombre de régions du pays en signe de protestation contre le chômage des jeunes diplômés, ce qui a conduit à des confrontations avec les forces de l'ordre, ayant fait des morts et des blessés.

Lors d'une rencontre tenue, jeudi, avec l'Union Tunisienne de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), le Premier ministre, M. Mohamed El Ghannouchi, a appelé à fédérer plus d'efforts pour appuyer le développement régional et créer des postes d'emploi pour les diplômés qui constituent une priorité pour la prochaine phase.

Le Code de la route répond aux aspirations de la société marocaine à la sécurité routière (ministre)

Le nouveau Code de la route est un véritable outil d'organisation de la circulation qui répond aux aspirations de la société marocaine à la sécurité routière, a indiqué, vendredi à Casablanca, le ministre de la Justice, Mohamed Taïb Naciri.

Dans une allocution à l'ouverture d'une rencontre organisée par la commission culturelle et scientifique de la Cour d'Appel de Casablanca sous le thème "Le Code de la route entre la théorie et contraintes d'application", le ministre a souligné l'importance de la tenue d'une telle rencontre qui vise à vulgariser les dispositions de la nouvelle législation auprès des professionnels et des usagers de la route, notant que son département a pris une série de mesures pour accompagner la mise en oeuvre de ce Code.

M. Naciri a cité à cet égard la mise en place d'une cellule de suivi de la mise en oeuvre du code de la route et l'élaboration par son département d'un guide des contraventions et de brochures expliquant les nouveautés de ce texte, outre l'organisation de sessions de formation au profit du personnel chargé de constater les contraventions.

Le ministre a noté que la cellule de suivi mise en place au niveau du département de la Justice a décelé plusieurs difficultés pratiques suite à l'entrée en vigueur du nouveau code de la route, ajoutant que cette rencontre constitue l'occasion pour proposer des recommandations et des solutions aux problèmes qui entravent la bonne application de la nouvelle législation.

Et de souligner que les recommandations qui seront issues de cette réunion devraient servir de référence et de base lors de l'élaboration de solutions juridiques aux différentes problématiques soulevées à cet égard.

M. Naciri a tenu également à inviter les représentants de l'autorité judiciaire à veiller à une meilleure application du nouveau code de la route et au respect strict de l'esprit de ses dispositions.

Pour sa part, le premier président du conseil supérieur de la magistrature, Mustapha Faris, a souligné l'importance de cette rencontre qui constitue l'occasion idoine pour débattre des contraintes liées à la mise en £uvre du nouveau code la route.

La tenue de cette rencontre, a-t-il dit, s'inscrit dans le sillage des réformes de l'appareil judiciaire qui accorde une grande importance à la formation continue des magistrats de façon à leur permettre de s'inscrire activement dans le processus de la réforme globale annoncée par SM le Roi Mohammed VI.

L'organisation de telles rencontres est à même de contribuer de façon constructive à la réalisation des objectifs de la justice de proximité et de conforter le dialogue entre les instances de la justice et les justiciables, a-t-il poursuivi.

M. Faris a également mis en avant le rôle que revêt l'élément humain dans la mise en £uvre des dispositions du code de la route et l'accompagnement du chantier des reformes engagées dans le Royaume.

Pour Abdellah Alaoui Belghiti, procureur général du Roi près la Cour d'Appel de Casablanca, cette rencontre constitue un nouveau jalon sur la voie des réformes initiées au Maroc pour la refonte globale de l'appareil judicaire conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Il rappelé à cet égard le discours prononcé par le Souverain à l'occasion de la Révolution du Roi et du Peuple dans lequel SM le Roi Mohammed VI a tracé les grandes lignes de la réforme de l'appareil judiciaire afin qu'il soit au service du citoyen.

L'Italie recommande à ses ressortissants en Algérie de faire preuve de prudence

L'Italie a appelé ses ressortissants en Algérie à faire preuve de prudence en raison des actes de violence qui ont lieu dans plusieurs villes du pays, notamment à Alger.

"Il est recommandé de faire preuve d'une prudence particulière lors de déplacements à Alger et dans les autres villes principales à la lumière des désordres qui ont eu lieu depuis les premiers jours de janvier dans divers quartiers de la capitale, à Oran et dans d'autres villes du pays", indique un communiqué du ministère italien des affaires étrangères publié sur son site web.

Dans ce communiqué, inséré dans la rubrique "voyager en sécurité", le ministère appelle en outre les ressortissants italiens à éviter les lieux où d'éventuelles manifestations ou rassemblements de protestation pourraient avoir lieu et ce en se tenant informés sur place de la situation par le biais des médias.

Le communiqué déconseille aussi fortement aux italiens d'effectuer des voyages dans la région de la Kabylie (en particulier dans la Wilaya de Tizi Ouzou, Boumerdés et Bouira) en raison des "fréquents épisodes terroristes et des actions de riposte de la part des forces de sécurité".

Il leur déconseille également d'entreprendre des voyages touristiques dans les régions frontalières avec le Mali, le Niger, la Mauritanie et la Libye, en raison des risques d'enlèvements perpétrés par des groupes liés à Al Qaida au Maghreb islamique(AQMI).

M. Fassi Fihri et Mme Alliot-Marie coprésident à Paris une table-ronde sur les enjeux de croissance en Méditerranée

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, et son homologue française, Mme Michèle Alliot-Marie, coprésident, vendredi à Paris, une table-ronde sous le thème "Pour un espace de croissance et de stabilité en Méditerranée".


Cette rencontre, marquée par la participation notamment de M. Henri Guaino, Conseiller spécial du président français, chef de la mission interministérielle "Union pour la Méditerranée" (UPM), et de M. Ahmed Masa'deh, secrétaire général de l'UPM, s'inscrit dans le cadre de la 3ème édition du colloque international "Nouveau Monde Nouveau Capitalisme".

Le colloque qui s'est ouvert jeudi, en présence d'éminentes personnalités françaises et étrangères issues du monde économique, politique et des médias, est organisé à l'initiative du ministre français de l'Industrie, M. Eric Besson, dans le but d'amorcer "une réflexion collective" afin d'"alimenter la présidence française du G8/G20".

Les initiateurs estiment qu'une réflexion autour des enjeux de croissance dans le bassin méditerranéen s'impose dans ce cadre, eu égard au "potentiel économique régional considérable" qu'il représente.

Le dynamisme de sa population, qui devrait atteindre 500 millions d'habitants à l'horizon 2025, ses richesses naturelles et la proximité sud/sud et nord/sud des Etats doivent être un facteur de croissance naturel, soulignent-ils, regrettant toutefois l'impact des facteurs politiques et diplomatiques qui rendent le processus complexe.

Dans une mondialisation confortant les espaces régionaux comme lieu d'échanges et de régulations, la construction d'un espace euro-méditerranéen, "hier à travers le processus de Barcelone, aujourd'hui avec l'Union pour la Méditerranée", s'annonce comme "une étape presque évidente d'une histoire millénaire", relèvent-ils.

Dans ce contexte, les intervenants à cette table-ronde s'attèlent à identifier les nouveaux partenariats à développer en Méditerranée pour "libérer la croissance de la région" et à examiner les moyens à même de transformer "le cercle vicieux où le politique inhibe l'économique en un cercle vertueux où interagissent la stabilité, la croissance et la prospérité partagées".

Cette table-ronde a été précédée par deux autres, portant respectivement sur "les politiques économiques pour le monde à venir" et "la réforme du système monétaire international".

A l'ouverture du colloque, le chef du gouvernement français, M. François Fillon, a souligné l'importance de ces rencontres pour préparer la présidence française du G8/G20, axée sur trois grands chantiers: la réforme du système monétaire international, la volatilité des prix des matières premières et la gouvernance mondiale.

Sur le volet de la réforme du système monétaire international, la ministre française de l'Economie, Mme Christine Lagarde, a indiqué que l'objectif est de parvenir à un système "équilibré, stable et transparent", assurant la protection de "ses membres les plus vulnérables".

Elle a souligné, à cet égard, la nécessité de la coordination des politiques économiques, notamment en matière de change, et de la diversification des risques.

A sidi bouzid (265 km au sud de tunis), la plupart des lycées et collèges étaient en grève dans cette ville endeuillée au lendemain de l'enterrement d

Entre manifestations de rue, grève des avocats, tentatives de suicide et arrestations d'internautes, l'agitation sociale partie de Sidi Bouzid (centre-ouest) il y a trois semaines s'est poursuivie jeudi en Tunisie, malgré des mesures d'apaisement du gouvernement.



A Sidi Bouzid (265 km au sud de Tunis), la plupart des lycées et collèges étaient en grève dans cette ville endeuillée au lendemain de l'enterrement de Mohamed Bouaziz, a indiqué à l'AFP Ali Zari, responsable syndical local.

Mohamed Bouazizi, 26 ans, s'était immolé le 17 décembre pour protester contre la saisie de son étal de primeurs par des agents municipaux. Il est devenu depuis le symbole d'une révolte contre la précarité sociale et le chômage, notamment celui des jeunes diplômés.

Le mouvement qui s'est étendu depuis à d'autres régions enclavées du centre et du sud ouest, a gagné jeudi des localités du littoral-est plus nanti.

A Jbeniana, près de Sfax (300 km au sud-est de Tunis), la police a dispersé une manifestation de lycéens et d'autres plus violentes à Tala (ouest) où des arrestations musclées avaient été signalées dès mercredi soir.

Un nouveau suicide, le 3e depuis le début des troubles, a eu lieu à Chebba, sur le littoral-est, où Mohamed Slimane, 52 ans, un ouvrier du bâtiment, père de deux diplômés de l'université sans emploi, a été retrouvé pendu.

L'homme était malade et aurait désespéré de recevoir une aide pour se soigner et nourrir sa famille.

A Regueb, près de Sfax, un jeune a menacé de se donner la mort par électrocution pour dénoncer la corruption et l'inégalité face à l'emploi et un autre s'est immolé à Metlaoui, un zone minière ayant connu des troubles en 2008.

Des milliers d'avocats ont observé une grève pour dénoncer la répression le 31 décembre d'une manifestation de solidarité avec les habitants de Sidi Bouzid, selon le bâtonnier Abderrazak Kilani.

Le barreau avait dénoncé "un usage sans précédent" de la force et affirmé le devoir de "défendre la liberté d'expression" et "le droit des habitants de Sidi Bouzid et d'autres régions démunies à l'emploi, à la dignité".

La grève a été cependant été dénoncée comme un acte "politique" contre le régime par des avocats du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, parti au pouvoir du président Zine El Abidine Ben Ali).

Par ailleurs, un rappeur et deux blogueurs ont été arrêtés jeudi, au lendemain de cyber-attaques de groupes d'internautes solidaires du mouvement de protestation sociale. Celle d'un troisième n'a pu être confirmée.

Ces attaques répondaient à un mot d'ordre lancé par les "Anonymes" (Anonymous) qui se présentent comme un groupe d'internautes attachés à la liberté d'expression.

Selon son frère, Hamada Ben Amor, dit "Le Général", arrêté à Sfax, est l'auteur d'un rap intitulé "Président, ton peuple est mort" diffusé sur internet, devenu un espace d'expression pour des milliers de jeunes tunisiens notamment sur Facebook et Twitter.

Slim Amamou et El Aziz Amami, cybernautes très actifs contre la censure ont été également arrêtés jeudi, selon le journaliste opposant Sofiene Chourabi.

A Paris, 200 personnes se sont rassemblées dans le cadre d'une journée internationale de solidarité avec la révolte sociale en Tunisie, et d'autres devant le consulat de Tunisie à Lyon (centre-est).

Une soixantaine de Tunisiens du Canada, dont de nombreux étudiants, ont manifesté jeudi soir devant le consulat de leur pays à Montréal pour réclamer le départ du président Ben Ali.

La France suit de près la situation en Tunisie, a dit la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, Christine Fages.

"Nous continuons de suivre de très près la situation en Tunisie et souhaitons que les tensions, qui ne sont dans l'intérêt de personne, s'apaisent. Il n'appartient pas à la France, pas plus qu'à un autre tat, de conseiller les autorités tunisiennes dans le domaine économique et social", a-t-elle ajouté.

Le président Ben Ali avait accusé l'opposition d'instrumentaliser la révolte à des fins "malsaines" avant de retoucher son gouvernement et de débloquer 116,6 millions d'euros pour l'emploi, en plus de 7,8 millions d'euros pour la création de projets à Sidi Bouzid.

“Justice and Development” Party calls for ownership dominated by the king and govern

A leader of the ruling Justice and Development, said his party did not agree at present with the claimants that the property is a parliamentary monarchy in Morocco does not prevail and control is to limit the prerogative of the king as in the Western monarchies.

, Abdel Aziz Rabah - Member of the Secretariat for Justice and Development, to political and social situation in Morocco, the current requires it to be the king broad powers, and to be judged among the political components of the country.

Rabah said - in an open meeting with the editorial board of "Al Jazeera Net," the Qatari capital, Doha - that his party opposes the government, not the political system in Morocco, said "We are not opposed to the political system, but we are working within, and we will be in our country to the king broad powers and be hand sectors such as military and other sectors that do not want them to be room for speculations among political parties. "

He added that the leadership of the Islamic Justice and Development does not aim to expand and spread the popular, but wants to be a political partner contributes to the political decision-making and the development of the country, and scrambling with the rest of the forces according to the rules of fair competition.

He said that the party to "defend a strong and fierce lobbies with corruption and the forces that do not want to reform, as well as in defending against the forces of normalization with Israel," saying that his party is fighting this normalization and power faced by any party whatsoever, whether formal or informal.

He confirmed that there was unanimity among the political components in Morocco for what he called "three fundamentals and the fundamentals of Islam, property and the territorial integrity of Morocco," he said, adding that his party agreed with the official stance on the Sahara issue.

"We believe that the Sahara is Moroccan and agree with the official position on this subject, but we have observations on how the management by the State this file", noting that the Justice and Development that calls for the Moroccan proposal for autonomy in the desert without waiting for the results of negotiations with the LTTE (Polisario) . He added that the party is that "there will be no stability in the desert except through democracy and through the development of a real benefit everyone."

Rabah and reviewed the experience of justice and development in the management of a number of municipalities in Morocco, said that the most important thing facing the party is the challenge of achieving fiscal balance and stop the bleeding suffered by corruption, as well as the challenge of managing human resources in these municipalities, and launch projects and economic development there.

Morocco - Riads Gold Rush

There is a rush on to buy Riads in Morocco, owing to the fact that they are in limited supply -- especially to foreigners -- and because they are now renowned for their phenomenal investment potential. For those that don't know; Moroccan Riads are a large house or palatial property with a garden indoors.


In the last 3 years dozens of buyers from around the world, including Britons have gotten some fantastic deals on Moroccan Rhiads, which they have subsequently fixed up for an extraordinarily low price because of the comparatively low cost of materials and labour in Morocco. That is where the comparative lowness ends; Moroccan rhiads fetch as much and often more in rental rates than the swanky new apartments.

On top of all that you have the fact that the Moroccan economy has yet to feel any of the negative effects of the downturn; last year the Moroccan economy is estimated to have grown by over 5% due to the continued strength of the construction industry and a bumper agricultural harvest, not to mention massive tourism growth. A similar growth is expected this year.

This year is also the year of the 2010 Vision, a massive marketing campaign to increase tourism to Morocco. It is also the year that many of the developments started in 2008 are due for completion. So, all in all it is a very exciting time for the Moroccan property market.

Morocco's Economy Is Strong???

Morocco's emergence as a hot property destination for overseas property investors was massively stunted by the credit crunch but its economy has remained strong with masses of growth potential.

Development has continued apace, and though there hasn't been much in the way of new developments being launched, this is actually of benefit because many of the developments started during the boom are now nearing completion.

"The properties in Morocco that were launched last year are now nearing completion, the properties are being bought as seen, but sold at off plan prices," said Julie Liddle, an emerging markets analyst with overseas property portal Property Abroad.

Morocco exploded onto the luxury international real estate scene with swanky luxury off plan resort developments, with multi-million dollar marinas and big name golf courses giving it the recognised emerging market stamp of approval.

Though the international downturn has left many people apprehensive about overseas property investment, many with good business brains can still see that really good opportunities exist.

For instance Property Abroad is currently marketing a resale 1 bedroom house on the Moroccan coast near Asilah for under £14,000, and another 1 bedroom house a little further inland for under £17,000.

"That kind of deal is not uncommon in places like Morocco, where the luxury off plan developments are priced high because of their prestige, ordinary property in the country, perhaps away from the cities can be found for a fraction of the price," said Property Abroad director Les Calvert.

Morocco - The Unbelievable costs

“I can’t believe it! That’s too much for low income people to afford! The government has to react quickly to find a solution to this concern.” That is my father’s voice each time when I talk to him and ask him about Morocco and the food prices. It has been almost eight years; the prices are going up without any break in Morocco. The cost of the food in my country makes the families struggle to make purchases. Climate condition, transportation costs and food distribution chains are the causes of the high food prices in Morocco.

One cause of the high cost prices of the food in Morocco is the weather condition which makes the prices of vegetables and fruits get higher. The result of rains plays an important role on adjusting the prices in my country. Sometimes, when we have a low rainfall or even drought, the prices rise. On the other hand, during some years we have a heavy rain, which destroys the farms that provide Morocco with the fresh products. As a result, the price of onions and carrot has risen from 4dirhams and 5dirhams to 8 and 9dirhams a kilogram which equal one dollar and some change. Also, because of the drought, the grass hopper insect caused a lot of damage in Morocco. Years ago, all Africa including Morocco had a lot of problems with the grasshopper and the immense damage they caused. These insects destroyed the fresh market growers’ farms during a short period. So, in both cases Morocco has a lack of product in the market, which makes the jobless and the low income people suffer from the higher prices of the basic food as vegetables, poultry… and daily living.

Another cause of high cost prices of food in morocco is the rise of the transportation prices. Raising the transportation cost prices plays an important role on high food pricing. Because of high gas prices which increased by 25% between January and February of this year, all the transportation in Morocco rose including food transportation. Also, since we have farms in specific cities, we have to transport the fresh food from the farms to different markets in my country. That makes drivers pay for the tall road prices which is always higher between the cities. Increasing gas prices and making drivers pay high prices in toll road makes the market short of some products.

Finally, the third cause of high prices in Morocco is the way my country distribute the food inside and outside the country. Morocco export different kind of goods to other countries especially in Europe. These products play an important role in Morocco’s Markets. For example, during some years when Morocco’s farms can’t produce the regular amount of products and at the same time he has to export the same product to other places, at that period the Morocco’s market has to struggle with the lack of products. That makes the prices rose. In the other hand, Morocco imports some kind of products from other countries like USA, UK, and China… Since this products are not made in Morocco, which makes them very expensive and hard to buy a big quantity from them. Exporting and importing goods helps the countries’ economy, but in the other hand this countries have to think about the right way to satisfy their people.

In Morocco, ether there is rains or drought, prices rose in both cases. They say that the government is currently working on ways to decrease the high prices in order to encourage people to make a lot of purchases. For me, it is hard to believe that the government will find a good solution for this issue because each time they say they will resolve something and they do not. It seems to me that our government leaders are weak. And, I am full of trust in the king of Morocco who will do his best to protect and save the power of the Moroccans purchases.